
Les infections à levures sont considérées comme récurrentes ou chroniques lorsqu’au moins quatre épisodes distincts se produisent en un an ou lorsqu’au moins trois épisodes se produisent en un an et ne sont pas liés à une thérapie antibiotique.¹ Les infections à levures chroniques ou récurrentes peuvent se produire si les conditions dans l’organisme sont favorables à la prolifération des levures, comme une perturbation du pH et de la flore vaginale.
Si quelque chose perturbe l’équilibre du pH de votre vagin, les levures peuvent devenir incontrôlables et provoquer une infection.
Dans le vagin, les infections chroniques à levures peuvent se produire lorsqu’il y a un déséquilibre ou une variation des bactéries vaginales qui aident normalement à empêcher le Candida de se développer excessivement. Un déséquilibre ou une perturbation peut se produire si trop de bactéries sont éliminées par les antibiotiques ou peut être déclenché par tout ce qui peut affecter le pH naturel du vagin, comme les douches vaginales ou les menstruations.

Facteurs de risque des infections à levures chroniques ou récurrentes
Il y a quelques éléments qui peuvent perturber cet équilibre et provoquer une infection à levures, notamment : ⁵⁺⁷⁻¹⁵
- Antibiotiques : Les infections à levures sont courantes chez les femmes qui prennent des antibiotiques. Les antibiotiques à large spectre, qui tuent toute une série de bactéries, tuent également les bactéries saines dans le vagin, ce qui entraîne une prolifération des levures. En fait, entre un quart et un tiers des femmes sont sujettes à une candidose vulvo-vaginale pendant ou après la prise d’antibiotiques à large spectre.
- Les contraceptifs hormonaux : (par exemple, pilule contraceptive, patch et anneau vaginal) – Le risque d’infections à levures peut être plus élevé chez les femmes qui utilisent des méthodes de contraception contenant l’hormone œstrogène. L’œstrogène peut favoriser des niveaux plus élevés de glycogène (une forme stockée de glucose, également appelée sucre) dans le vagin qui agit comme une source alimentaire pour la levure.
- Les dispositifs contraceptifs : Les éponges vaginales, les diaphragmes et les dispositifs intra-utérins (DIU) peuvent augmenter le risque d’infections à levures. Les spermicides ne provoquent généralement pas d’infections à levures, bien qu’ils puissent provoquer une irritation vaginale ou vulvaire chez certaines femmes.
- Un système immunitaire affaibli : Les infections à levures sont plus fréquentes chez les personnes dont le système immunitaire est affaibli par le VIH ou l’utilisation de certains médicaments (stéroïdes, chimiothérapie, médicaments post-transplantation d’organes).
- La grossesse : Les pertes vaginales sont plus visibles pendant la grossesse, bien que l’infection aux levures n’en soit pas toujours la cause.
- Diabète : Les femmes dont la glycémie est mal contrôlée sont plus exposées aux infections à levures que les femmes dont la glycémie est bien contrôlée.
- Activité sexuelle : Bien que les infections vaginales à levures ne soient pas une infection sexuellement transmissible, elles sont cependant plus fréquentes chez les femmes sexuellement actives.
- Produits parfumés : Dans certains cas, un nouveau savon ou un nouveau détergent à lessive parfumé peut provoquer une infection à levures en perturbant l’équilibre naturel de votre pH.
- S’attarder dans des vêtements humides : le fait de porter trop longtemps des vêtements de sport en sueur ou un maillot de bain mouillé peut également contribuer aux infections à levures. Les levures aiment les environnements chauds et humides, et votre équipement d’entraînement ou un maillot de bain mouillé peuvent emprisonner la chaleur et la sueur, permettant ainsi aux levures de se développer.
- Douches vaginales : les douches vaginales peuvent favoriser une perturbation du pH et chamberder l’équilibre des bactéries dans votre vagin, permettant aux champignons d’infection à levures de prendre le dessus. Il est préférable d’éviter les douches vaginales.
Des études suggèrent que, chez la plupart des femmes, les infections récurrentes sont dues à une rechute à partir d’un réservoir persistant d’organismes ou à une réinfection endogène avec la même souche de C. albicans sensible2,3. Dans d’autres cas, les infections récurrentes peuvent être causées par la résistance d’espèces autres que C. albicans aux agents antifongiques. Bien que le Candida albicans soit l’agent pathogène identifié chez la plupart des patientes atteintes de candidose vulvovaginale, ces autres agents pathogènes possibles comprennent Candida tropicalis et Candida glabrata.
Les infections récurrentes peuvent être causées par la résistance d’espèces autres que C. albicans qui ne peuvent être traitées avec les médicaments antifongiques traditionnels à base d’imidazole.
Le saviez-vous ?
L’exposition aux antibiotiques peut avoir un impact négatif sur l’environnement vaginal :
- L’utilisation généralisée d’antibiotiques peut éradiquer les lactobacilles (bonnes bactéries) dans le tractus gastro-intestinal et le vagin, ce qui modifie le pH vaginal.
- L’environnement qui en résulte favorise la récurrence, car le Candida prolifère et provoque des infections, principalement par C. albicans.
- Le Candida devient pathogène lorsque les hyphes de sa forme mycélienne se fixent à la paroi vaginale, provoquant une infection.
- L’utilisation continue d’antibiotiques perpétue l’infection récurrente chez les femmes sensibles.
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